L’IRIDOLOGIE

L’Iridologie est une technique des médecines non conventionnelles. Lors de notre consultation en Naturopathie, je réaliserai un bilan iridologique en complément du bilan naturopathique.

Qu’est-ce que l’iridologie ? L’Iridologie est une observation des iris de la paire d’yeux. L’iris est la partie colorée de l’œil. Selon Hippocrate, père de la naturopathie, « tels sont les yeux, tel est le corps ». L’observation des signes iriens révèle les prédispositions héréditaires ou acquises de l’individu, ce qui ne signifie en aucun cas que la maladie sera présente si l’individu a une bonne hygiène de vie. Les signes devront être étudiés à travers un tout et non pris isolement. L’iridologie est une technique qui nous permet même en bonne santé de savoir ce qu’il faut ou surtout ce qu’il ne faut pas faire si nous voulons la conserver. C’est un bon outil de prévention santé, tout comme la naturopathie ! Quel est l’apport de l’Iridologie ? L’iridologie nous offre un panorama sur l’état de fonctionnement de notre corps : ses faiblesses, ses forces, sa capacité de réponse physique et psychique, ses réserves nerveuses, minérales, son capital santé, sa toxémie et sa capacité d’élimination, l’équilibre acido-basique… Toutes ces informations-là, nous permettrons de déterminer votre « terrain » c’est-à-dire l’état de santé vers lequel vous tendez si vous n’avez pas une hygiène de vie correcte et si vous puisez en permanence dans vos réserves. Quel est le matériel utilisé lors d’une séance d’iridologie ? En tant que praticienne naturopathe-iridologue, j’observerai vos iris à l’aide d’une loupe et d’une lampe. Je les photographierai à l’aide d’un iridographe afin d’établir une iridographie. Sur cette photo, je vous montrerai et vous expliquerai les différents signes iriens observés. Cela donnera lieu à des conseils personnalisés qui seront mis en corrélation avec notre bilan naturopathique.

Quelles en sont les contre-indications et les limites ? Il n’y a pas de contre-indication à l’iridologie. Néanmoins, il faut savoir que l’iris d’un enfant est considéré comme définitif à partir de l’âge de 7ans. Cette technique d’observation en iridologie ne fait pas appel à des rayons. Ce type d’examen est simple et sans danger. L’iridologie n’est pas un examen de vue, il ne remplace pas un bilan ophtalmologique. L’iridologie nous permettra de savoir : – votre terrain en fonction de sa constitution irienne (lymphatique fibrillaire, hématogène pigmentaire ou mixte) – vos capacités de réponse face à une maladie, sur le plan psychique et sur le plan physique, – votre niveau d’intoxination et la toxémie Pour aller plus loin : Quelques explications L’iridologie nous permettra également de voir : – l’état de votre système nerveux, de vos systèmes glandulaires et de votre système sanguin, – la mise en relation des signes observés avec la localisation des organes – votre vécu psycho-émotionnel. A l’aide de cartes, comme en réflexologie plantaire, nous allons pouvoir mettre en relation une observation, un signe irien avec une zone correspondant à un organe (foie, reins…) ou à une fonction (circulation sanguine, système nerveux…). Les signes iriens sont les colorations, les taches, les anneaux, la disposition des fibres, la pupille…

 

Le tout donnera un bilan de vitalité et non un diagnostic.

 

Un peu d’histoire L’idée selon laquelle l’œil serait le reflet du corps est très ancienne et les Chaldéens pratiquaient déjà la « lecture des maladies dans les yeux » mille ans avant notre ère. Il fallut attendre la fin du XIXème siècle, Ignatz von Peczely, médecin homéopathe hongrois qui vécut une expérience enfant, qui bouleversa sa pratique médicale par la suite, avec cette belle histoire en tête. La légende raconte que son attrait pour l’iridologie lui vient d’une expérience vécue en 1850. Lors du sauvetage d’une chouette apeurée par la lumière du jour, il lui cassa involontairement une patte. Il constata alors immédiatement l’apparition d’une tache dans l’iris de l’animal. Bien des années plus tard, il remarqua une marque similaire sur l’iris d’un patient qui s’était cassé la jambe. Intrigué, sa curiosité allait aboutir à la découverte de l’iridologie, à laquelle il se consacrera après être devenu médecin, il en conclut que les différents signes iriens correspondaient très exactement à des états pathologiques. Peczely publie un premier ouvrage très controversé en 1880 : « Découverte dans le domaine de la thérapeutique et du naturisme. Introduction à l’étude du diagnostic par les yeux ». L’iridologie amorce alors son essor dans le monde médical et se voit utilisée et enseignée tout d’abord en Allemagne et en Scandinavie, puis se répand en Europe, aux États-Unis et en Inde dans le courant du XXe siècle. En France, le Docteur Léon Vannier, s’intéresse dès 1915 à l’iridologie et publie en 1923 son premier ouvrage : « Le diagnostic des maladies par les yeux ». D’autres grandes avancées dans ce domaine sont imputées à des praticiens tels que Gaston Verdier et Gilbert Jausas, vers 1930. Jausas publie deux ouvrages « Traité pratique d’Iridologie médicale » et « Iridologie rénovée» chez Maloine. Il est le premier à mettre en relation les signes pupillaires et le vécu psycho-émotionnel. Citons également André Roux, fondateur de la FENAHMAN, Fédération française de Naturopathie, qui a fait beaucoup pour développer l’iridologie, en ajoutant l’enseignement de l’iridologie dans le cursus de formation des naturopathes